La fibromyalgie n’a pas été reconnue pendant longtemps et reste toujours mal comprise par les médecins qui sont formatés par des cursus encore beaucoup trop « techno-réductionnistes ». Pour eux, à un diagnostic correspond un traitement médicamenteux. La solution habituelle c’est la mise sous médicaments en tête desquels figurent les psychotropes. Cette réponse chimique totalement inappropriée et insuffisante entraîne une perpétuation. D’ailleurs beaucoup de praticiens – même spécialistes de la maladie – considèrent au départ que ces patients sont et resteront fibromyalgiques. Le traitement proposé, symptomatique, vise surtout à soulager les douleurs et le mal-être, sans traiter les causes. Ce sont aussi des patients – on l’a dit – exigeants, en grande souffrance, et donc « pesants ». Le médecin n’a pas le temps de l’écoute et de l’accompagnement multi-dimensionnel qu’un tel état requiert. On constate que même chez les praticiens les plus conscients et dévoués, le médicament reste incontournable.
Ce que ces praticiens n’ont pas compris, c’est que la fibromyalgie n’est pas une maladie psychiatrique et qu’elle ne se chronicise que parce qu’elle est mal prise en charge. Elle est en fait d’une banalité énorme : ce sont tout simplement des personnes sensibles et perfectionnistes qui se sont épuisé.
Ce que propose le programme du livre, c’est de commencer par « dé-psychiatriser » le problème, de dédramatiser et de donner des outils de reconstruction de l’énergie et des défenses immunitaires, et des solutions ayant des effets anti-inflammatoires, anti-toxiques et psychologiques. Cela ouvre la voie à un arrêt progressif des médications.
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