Plus d’un tiers des Français est touché par des troubles du sommeil, dont la durée moyenne s’est réduite d’une heure en 50 ans (en 25 ans chez les adolescents).
16% des Français de 15 à 85 ans sont insomniaques chroniques.
5 à 7 % de la population générale souffre d’apnées du sommeil (15% après 70 ans) et 8,4 % présente un syndrome des jambes sans repos dont 2 % de formes sévères et très sévères.
De nombreuses études ont souligné l’impact négatif sur la santé qu’engendrent une dette de sommeil et perturbation des rythmes circadiens.
Cette association favorise l’obésité, diabète, maladies cardiovasculaires et troubles cognitifs.
Chez le rongeur, la privation de sommeil est associée à des changements importants dans la transcription des gènes du tissu cérébral.
Uné étude anglaise révèle que la privation de sommeil influe sur la transcription de 711 gènes.
444 gènes ont une régulation négative sous l’influence d’une dette de sommeil.
Parmi eux on reconnaît les gènes impliqués dans les rythmes circadiens (PER 1 à 3, CLOCK…), l’homéostasie du sommeil ( IL6, STAT3…), les gènes liés au stress oxydatif (PRDX2 et 5) et au métabolisme (SLCA2A3 et 5) .
Les processus biologiques affectés concernent la modification de la chromatine, le métabolisme, les réactions inflammatoires, immunitaires et le stress..
Möller-Levet CS et al, Effects of insufficient sleep on circadian rhythmicity and expression amplitude of the human blood transcriptome, Proc Natl Acad Sci U S A, 2013 Feb 25
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