Les doses proposées pour les différentes catégories ne tiennent pas compte des études récentes.
Du côté des excès : les doses de vitamine B2 proposées sont supérieures aux doses de vitamine B1 alors que la vitamine B2 peut donner un dérivé toxique sous les effets de l’exposition au soleil. Ce doit être l’inverse.
Les folates ou vitamine B9 à forte dose peuvent favoriser le développement tumoral. Il est donc prudent de réduire les doses apportées chez les personnes âgées.
Par contre, du côté des insuffisances, la vitamine PP ou nicotinamide contribue à la réparation des gènes, un des phénomènes essentiel de protection contre de nombreuses pathologies comme le diabète, les cancers et les maladies liées à l’âge. Il est donc souhaitable d’optimiser les apports, au-delà des ANC de prévention de carences.
De même les apports en vitamine B6 qui contribue avec d’autres vitamines B à améliorer la synthèse des neurotransmetteurs régulateurs de l’anxiété et des pulsions (GABA, sérotonine, taurine), perturbée dans de grandes proportions de la population, et plus particulièrement chez les adolescents, les femmes enceintes et les personnes âgées, qui intervient dans l’immunité et qui réduit un facteur de risque cardiovasculaire important, l’homocystéine, sont à tirer « vers le haut ».
C’est aussi le cas de toutes les vitamines et minéraux qui jouent un rôle antioxydant, antitoxique et anti-inflammatoire, comme les vitamines C et E, le bêta-carotène, le magnésium, le sélénium et le zinc dont les doses ont en général à être optimisées, en tenant compte des apports alimentaires.
On ne peut pas par contre donner de fortes de doses de carotène à la femme enceinte et au petit enfant car un sous-groupe d’enfants sensibles pourrait avoir certaines parties du corps coloré en orange, ce qui n’est pas dangereux, mais simplement non souhaitable.
0 commentaires