Ma propre campagne de pub
Nous sommes englués dans nos habitudes et ce n’est pas facile de changer. Pourquoi ? parce que tous ce que nous répétons entraîne une sécrétion cérébrale d’endorphines, des opiacés similaires à la morphine et à l’héroïne qui sont en partie responsables de notre état de bien-être.
Il suffit donc de répéter quelque chose pour l’ »endorphiniser ».
Ce qui donne l’illusion que nous choisissons ce que nous aimons, alors que nous sommes dépendants de ce que nous faisons d’habitude, que nous aimons parce que leur répétition a un effet psychotrope.
Autrement dit, nous sommes « accros-héroïnomanes » à nos habitudes.
Que pouvons nous faire pour reprendre notre liberté de choix et dévider de trouver du plaisir à un aliment qui serait meilleur pour notre santé ?
Par exemple si nous sommes accrocs au café et que nous nous n’aimons pas le thé vert ?
Il suffit de faire comme les publicitaires qui savent très bien comment « endorphiniser » un produit en plaçant à côté d’un saucisson un papy sympa, d’une lessive « qui lave plus blanc que blanc » une mamie joviale, d’une voiture une belle femme, etc… et de répéter avec un jingle – toujours le même bien sûr, la même annonce à la télé, si possible avec quelques centaines d’échos sur les abribus de la ville…
Et si vous meniez votre propre campagne de pub ?
En plaçant, chaque matin, à côté de votre tasse de thé vert une photo de vos meilleures photos de vacances et en mettant la même musique qui vous donne le frisson, au bout de trois semaines, vous aurez endorphinisé le thé vert. C’est ludique, et imparable. La seule différence est que c’est vous qui vous vendez le produit et pas une multinationale !
Planifiez donc vos campagnes pour l’année, une petite chose à la fois.
Du tofu au petit déjeuner (à ce propos il vient d’en sortir une forme fermentée, exceptionnellement réussie au niveau du goût –Sojami)
Une salade complète à midi.
Une pomme bio à 17 heures.
Une soupe avec des légumineuses, des céréales et des légumes verts au dîner….
Boîte à outils d’urgence
Des circonstances plus difficiles peuvent nous déstabiliser et nous faire sortir de ce programme.
Hors les occasions festives où il est évidemment sain de « se lâcher », il ne l’est pas si c’est sous l’effet d’un stress ou d’une perturbation émotionnelle.
Il est utile de disposer par avance d’une « boîte à outils d’urgence ». Faites une liste de ce qui vous fait instantanément du bien.
On peut faire beaucoup de choses pour se déstresser, en place d’ouvrir le frigo :
respirer à fond
faire une petite promenade
chanter
appeler des amis
respirer une huile essentielle
prendre une douche ou un bain…
Et si vous mangez quelque chose, vous avez aussi une liste préparée : fruits, oléagineux, chocolat noir…
C’est votre boîte à outils d’urgence, qui peut servir en toute circonstance à alléger les tensions, et même de façon préventive à ponctuer les journées afin de ne pas les accumuler.
Flore : soyez le jardinier de votre intestin
La flore est déséquilibrée et la muqueuse digestive devient source d’inflammation sous l’effet de
– l’excès de protéines animales
– une alimentation industrielle (process, additifs)
– la glycation et l’altération des protéines par la chaleur (molécules de Maillard)
– un excès de glucides rapides, de graisses saturées, de fer
– La caféine (café, sodas) et l’excès d’alcool
– les épices agressives
– un faible apport en végétaux et en produits lactofermentés
– du stress
– de certains polluants (qui modifient la flore et favorisent l’inflammation).
On peut donc faire une cure inaugurale de probiotiques, en général des bifidus et lactobacillus, mais si l’on ne change pas son alimentation et si on ne gère pas son stress, au bout de quelques semaines les déséquilibres se réinstallent.
Pour être un bon jardinier pour sa flore intestinale :
– – replacer les viandes et protéines animales comme aliments-plaisirs, occasionnels
– – placer les végétaux, et en particulier les légumineuses (lentilles, pois, haricots, soja) et les céréales complètes ou semi-complètes au centre des repas
– privilégier les glucides lents par rapport aux sucres rapides
– remplacer les épices agressives (poivre, chili, harissa, nuoc mam…) par du curcuma, du gingembre, du clou de girofle, de l’ail, de l’oignon, des herbes
– – utiliser des huiles riches en oméga 3 et de l’huile d’olive extra-vierge (bio et en bouteille de verre)
– ne pas consommer de produits roussis ou carbonisés
– augmenter ses apports en polyphénols qui ont aussi des impacts très positifs sur la flore : les jus de myrtille, grenade, cassis (non sucrés), les betteraves, les amandes entières, le chocolat noir, le thé vert matcha …
– préférer au café le thé vert, les infusions de roïbos, d’hibiscus…
En cas de dysbiose et d’altération de la frontière digestive, souvent associés à des ballonnements et une colopathie, commencer par une cure de 10 milliards d’UFC de probiotiques pendant un mois, à renouveler par cure de 10 jours de une fois par an à une fois par mois en fonction de la sévérité et ajouter de la glutamine, le fuel privilégié des cellules de la muqueuse digestive, les entérocytes (Physiomance Nutristim, 1 sachet par jour pendant 10 jours ; pour l’entretien il y a des doses plus faibles de glutamine dans Multidyn/Multigenics Senior).–
Pour en savoir plus sur la flore et l’alimentation dans le traitement du surpoids :
K. Liszt et al, Characterization of bacteria, clostridia and bacteroides in faeces of vegetarians using qpcr and pcr-dgge ngerprinting, Ann Nutr Metab, 2009, 54 (4): 253-257,
Détoxifier
La réaction inflammatoire dans le tissu adipeux est fortement amplifiée par la présence de polluants. Ceux ci ont aussi un impact négatif sur la flore.
Mais le plus préoccupant reste le problème des perturbateurs endocriniens auquel nous avons consacré le DSN Le Grand Dérèglement.
Le plus important :-
– éviter tout produit gras : huiles, margarines, beurre, sauces, produits préparés vendus dans du plastique (aussi des bidons et des boîtes métallisées car elles sont enduites de plastique)
ne pas consommer de poissons grands prédateurs comme requin, espadon, mérou…trop pollués, ne pas consommer plus d’une fois par semaine les moyens prédateurs comme le thon et la daurade – la femme enceinte et les petits enfants devraient les éviter, préférer les petits poissons, en particulier gras : hareng, maquereau, sardine, anchois non salés – riches en oméga 3 et moins pollués (sauf quelques sardines d’estuaire régulièrement interdites car trop riches en PCB)pour ce qui est de l’eau en bouteilles plastiques,
– éviter les PVC estampillés 3 (PVC), 6 (polystyrène), 7 (polycarbonates) sur le fond et choisir plutôt les bouteilles estampillées 4 et
– n’utiliser que des produits ménagers (y compris les détergents) et désodorisants bio
– n’acheter que des cosmétiques bio, y compris les crèmes solaires
– refuser tout médicament contenant des perturbateurs endocriniens (ex toluène avec la vitamine D).-
Etant donné que nous sommes quotidiennement « supplémentés » en polluants via l’air, l’eau, les aliments, leurs emballages, la cuisson, les transports, les logements, le travail, et même les loisirs… il serait de bonne guerre, maintenant que cela existe, de faire des cures de détoxification.
Le complexe Physiomance Détox (Thérascience), contient une synergie de principes éliminateurs et neutralisateurs, comme la taurine et le sulforaphane. Le nombre de cures peut aller d’une fois par an pour les personnes vivant dans les environnements les plus sains, à une fois par mois pour celles qui le plus exposées à des polluants.
Associer à cette cure :
suppression des produits industriels
au moins 1,5 l d’eau minéralisée, de thé vert, d’infusions comme hibiscus ou roïbos, de jus de grenade, myrtille, cassis ou de smoothies par jour
2 heures d’activités physiques intenses
si possible une séance de sauna
des massages palper-rouler et/ou des drainages lymphatiques
125 mg de vitamine C à croquer (non effervescente), toutes les heures.
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