Difficulté:
Temps de préparation:
Temps de cuisson:
Nombre de personnes:
Ingrédients:
Préparation:
Rincer le KOMBU (ou réhydrater les algues séchées, plus facile à stocker et à trouver, dans l’eau minéralisée pendant une heure, rincer) et cuire 20 minutes toujours dans l’eau minérale, bien égoutter.
Ensuite les découper en lanières fines (si elles sont préparées la veille, elles peuvent être gardées dans un récipient couvert avec un peu d’huile d’olive) et mélanger avec la salade lavée (il est possible de laver la salade la veille et sans l’essorer la garder dans un torchon propre au frais).
Écraser les avocats avec une fourchette, incorporer l’huile, le jus de citron, le tamari (la quantité dépendra du goût) et les épices ; bien malaxer.
Verser l’appareil sur la salade et finir par ajouter les oignons.
Pour varier les saveurs : À la place du kombu : de la laitue de mer ou ulve qui ne nécessite pas de cuisson, ou de la dulse qui peut se manger sans cuisson.
Boisson:
Bénéfices santé:
QUELQUES PROPOS SUR L’IODE ALIMENTAIRE :
Les océans sont le réservoir d’iode de la Terre. Tous les produits de la mer sont donc des sources d’iode : le sel de mer, les poissons, les coquillages, les crustacés, les algues en particulier le KOMBU.
Autres sources : l’ail, l’oignon, les haricots verts, les navets, les poireaux, les radis et les fruits secs. Toutefois leur teneur en iode reste toujours très inférieure à celle de la mer.
Le sel (de table) iodé est une source complémentaire d’iode non négligeable dans les régions où les sols sont pauvres en iode, mais ce n’est pas une bonne idée de recommander d’augmenter le sel.
Une consommation régulière de végétaux riches en substances goitrogènes telles que les thioglucosides (genre Brassica) ou les cyanoglucosides (manioc, sorgho, maïs, patates douces…) peut révéler ou accentuer une carence d’apport en iode préexistante.
certains polluants chimiques (résorcinol, dérivés des esters de phtalate, disulfites…) peuvent également interférer dans le métabolisme de l’iode.
La synthèse des hormones thyroïdiennes (T4 et T3) ont besoin d’iode.
Lorsque l’apport en iode est trop faible, la glande thyroïde s’hypertrophie : c’est le goitre thyroïdien. La carence en iode est l’une des 4 carences nutritionnelles majeures dont souffre un quart de l’humanité.
C’est l’iodurie (= taux d’iode urinaire) qui est utilisée comme critère de diagnostic des carences en iode. Une iodurie idéale est autour de 200 µg par litre, elle reflète les apports alimentaires d’iode.
Des études épidémiologiques récentes en France montrent que la population générale présente une légère carence iodée, particulièrement préoccupante chez certaines femmes enceintes pour le bon développement cérébral du fœtus.
Compte tenu de l’importance fonctionnelle de l’iode, d’autres recettes à base d’algues seront ultérieurement proposées.
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