Nous sommes porteurs de germes et chaque jour en contact avec de nombreux autres. Nous ne succombons pas pour cela sans cesse à des infections. Nous avons des défenses, en particulier les globules blancs et les anticorps. En dehors de quelques situations rares : virulence extrême d’un agent infectieux comme le virus Ebola ou transmission violente, par exemple, une infirmière qui se pique accidentellement avec une seringue contenant du sang contaminé, nos défenses sont capables de s’opposer à l’agression.
Pourtant de temps en temps nous résistons mal. Pourquoi ?
Trois raisons principales à cela.
La première nous sommes fatigués. L’énergie est le « nerf de la guerre ». Les globules blancs comme les anticorps, pour se multiplier et être efficaces, ont besoin d’énergie. Si les réserves en énergie sont basses nous sommes vulnérabilisés. La première ligne de défense est de cultiver la vitalité au jour le jour et apprendre à la maintenir à un niveau optimal, sinon au moins suffisant pour ne pas se mettre en position de faiblesse par rapport aux attaques, et ceci malgré les contraintes et les stress de la vie. Nous allons voir comment.
La deuxième, nous manquons de certains outils pour que les défenses fonctionnent bien. Quelques nutriments clés nécessaires à la production des armes anti-virales et anti-bactériennes comme le zinc ou les vitamines B, ou à leur efficacité comme les antioxydants (vitamines C, E, bêta-carotène…) ne sont pas en quantité suffisante dans notre organisme. Ce qui est, comme le montrent les études, très fréquent, puisque 80 % de la population n’a pas les apports recommandés ni zinc ni en vitamine B6. De quoi est-ce que je manque, moi, mes enfants, mes proches, pour être capable de donner les réponses efficaces aux attaques ?
La troisième, nous consommons des aliments qui profitent aux agents infectieux. Par exemple, les acides saturés du beurre, des fromages, des fritures, permettent aux virus et aux bactéries de se forger des membranes inoxydables, inattaquables par les substances corrosives sécrétées par les globules blancs pour les détruire. Ou nous consommons trop de fer, provenant principalement de la viande. Or, le fer est utilisé par les agents infectieux comme facteurs de croissance. Par ailleurs, il ne faut pas non plus en manquer, ce qui est aussi une cause de moindre résistance. S’ajoutent à ces excès de nutriments défavorables, des polluants présents dans les aliments, les boissons, mais aussi l’air, les vêtements, les cosmétiques, les médicaments aux effets négatifs sur nos défenses anti-infectieuses.
Nous allons donc voir comment garder une bonne résistance face aux risques d’infection, en optimisant notre vitalité quotidienne et en réduisant progressivement, en douceur, et sans perdre l’indispensable relation de plaisir aux repas, les quantités de nutriments qui nous vulnérabilisent, en allégeant la charge des toxiques qui nous agressent et en augmentant celles de ceux qui nous renforcent.
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