Le modèle inuit a permis de mettre en avant les effets santé des acides gras oméga 3.
Mais au-delà c’est un modèle multifactoriel où l’activité physique très intense, en particulier, jouait un rôle majeur.
Il ne reste pas grand chose du modèle inuit sur le terrain, étant donné que
- seuls 28% de la nourriture est restée en accord la tradition (plus dans quelques populations plus isolées ou plus pauvres, en particulier en Sibérie)
- l’introduction des produits agro-alimentaires, des glucides, de l’alcool, associée au tabac, à une des expositions les plus sévères du monde à la pollution, à l’équipement qui a entraîné un déclin spectaculaire des pratiques de chasse et de pêche ancestrales
- l’éclatement de la vie sociale et culturelle
ont entraîné – avec l’exception du meilleur traitement de certaines pathologies, surtout infectieuses (qui ont été introduites par les colonisateurs) une explosion
- du surpoids, du diabète et des pathologies cardio-vasculaires
- des dépendances (sucré, alcool, tabac, drogues)
- des pathologies mentales, en particulier dépression et suicides
- de l’infertilité
- de la mort subite du nourrisson.
C’est en plus violent et caricatural ce qui arrive dans les sociétés occidentales.
Les indiens de Patagonie ont disparu au XXème siècle. Beaucoup de peuples premiers – comme les Amazoniens –, en accord avec la plupart des ethnologues, considèrent qu’ils sont « fichus » et espèrent que ce qui leur arrive va nous amener à un sursaut de conscience et à une relation plus harmonieuse avec nous-mêmes et notre environnement (voir le dernier « Ushaia » de Nicolas Hulot « Message des petits frères » http://videos.tf1.fr/ushuaia-nature/emission-du-25-decembre-2012-7740195.html).
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