Le modèle Inuit est caractérisé par :
- l’absence totale de glucides sauf de manière très brève et limitée pendant l’été (ce qui a permis de découvrir qu’il n’y a aucun glucide ou ose essentiel, et le mécanisme hépatique de la néoglucogénèse) ;
- une consommation importante de protéines associées à des taux très élevés d’acides gras oméga trois (poissons, mammifères marins vivant dans l’eau froide) ;
- l’absence de produits laitiers ;
- la richesse en vitamines D, A, B9, B12 et minéraux stockés dans les foies de ces animaux (la vitamine C, rare, est obtenue l’hiver dans la graisse de baleine « muktuk » et dans le cristallin des mammifères marins – donné surtout aux petits enfants et l’été dans des baies)
- une extrême intensité d’activités physiques
- le facteur froid (aspects positifs et négatifs)
- le très faible ensoleillement
- la faible exposition aux toxiques.
Les principales espèces pêchées et chassées sont
– l’omble chevalier
– les phoques, les morses, le béluga, le narval, la baleine boréale (tous ces animaux se nourrissent de plancton, crustacés, poissons) – très important : « tous ces aliments sont le plus souvent consommés crus«
– l’oie sauvage, le canard, le lagopède et leurs oeufs
– le lièvre arctique, le renard arctique, le caribou, le bœuf musqué, l’ours blanc (la viande de l’ours est surtout donnée aux chiens).
L’été s’ajoutent :
- palourdes, moules et autres fruits de mer
- baies de Baffin (sortes de framboises), airelles, myrtilles, têtes de violon (jeunes pousses de fougères) et autres herbes.
Exemple de recette d’été : l’« agutuk » aussi appelé « glace de l’Alaska » : avec graisse de mammifère marin ou de renne, huile de phoque, baies et neige.
Ce modèle nutritionnel est associé à un niveau très élevé de dépense physique et de concentration mentale.
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