Les surcharges sont surtout liées aux déséquilibres osmotiques.
La consommation d’eau trop pauvre en minéraux entraîne un passage excessif de liquides dans le compartiment intracellulaire.
Elle advient surtout dans des cas de nutrition parentérale mal équilibrée sur le plan électrolytique (décès d’Andy Warhol) ou de réhydratation chez des sportifs, des diarrhéiques, des alcooliques, etc… avec des eaux trop pures (5 à 6 décès par an dans les marathons en France).
Très rare : la potomanie.
Conséquences : oedèmes, oedème cérébral, dècès.
Mais les causes les plus fréquentes de rétention d’eau et d’oedèmes sont un refoulement insuffisant du sodium intracellulaire qui retient trop d’eau.
Ce refoulement dépend de la pompe à Na/K qui échange un ion Na contre un ion K grâce à une ATPase à magnésium. Le déficit magnésien, le stress et la fatigue sont donc les causes les plus fréquentes de rétention d’eau et d’oedèmes qui doivent être traités par une supplémentation (traitement d’attaque, dose d’entretien, adaptation aux circonstances).
Le fonctionnement insuffisant de la pompe à Na/K s’accompagne d’une baisse du potassium intracellulaire, qu’il ne faut surtout pas confondre avec une hypokaliémie car l’hypokaliémie relève d’une prise de potassium, alors que la baisse du potassium intracellulaire relève d’une prise de magnésium seul, le problème étant une mauvaise répartition du potassium, pas un déficit global.
Les risques de rétention d’eau et d’oedèmes sont augmentés par :
les excès de sel
l’hypertension sensible au sel
la grossesse
l’insuffisance veineuse circulatoire
la chaleur
(dans ces quatre premières causes ils touchent surtout les membres inférieurs)
l’hyperoestrogénie (en général associée à un syndrome prémenstruel à traiter aussi par des phyto-oestrogènes, des oméga trois, de la vitamine B6, des polyphénols)
une intolérance alimentaire ou une allergie
des médicaments : anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticoïdes, œstro-progestatifs, vasodilatateurs inhibiteurs calciques, une intoxication chronique par les diurétiques
une insuffisance cardiaque (à traiter par du coenzyme Q10, de la taurine, éventuellement de la carnitine)
une péricardite constrictive chronique
lorsqu’ils sont associés à une hypoprotidémie, ils peuvent être associé à une dénutrition/ inflammation chronique, une pathologie rénale (syndrome néphrotique, glomérulopathies aiguës), une cirrhose, une pathologie digestive (entéropathie exsudative, malabsorption chronique)
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