La fatigue, les troubles musculo-squelettiques – dont beaucoup sont algiques, comme les maux de dos, de cou ou de tête – , les perturbations cardiovasculaires, digestives, du sommeil, l’intolérance au bruit, l’anxiété… liées au stress figurent largement en tête des plaintes des patients.
Le facteur stress dans la physiopathologie et la thérapeutique
Par ailleurs un grand nombre d’études révèlent que la plupart des pathologies organiques sont aussi liées à des baisses d’énergie et des stress qui jouent à la fois des rôles en tant que co-facteurs et aggravateurs. Par exemple l’eczéma, l’asthme, le psoriasis, la colopathie, la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, la polykystose ovarienne, l’infertilité, l’hyperthyroïdie…
C’est aussi le cas de la vulnérabilité aux infections, des pathologies inflammatoires, de l’hypertension, des arythmies, des infarctus ou de la récidive du cancer du sein. La part du stress est encore plus marquante dans les pathologies psychiatriques : l’alcoolisme, la dépression, les accès psychotiques…
Ces troubles et pathologies sont elles-mêmes vécues comme des stress.
Ce qui entraîne des cercles vicieux interférant avec l’efficacité des traitements. L’amplitude surprenante des effets placebo et nocebo (au minimum 30%) rend compte de l’importance des mécanismes du stress dans la physiopathologie.
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