Cet indien Sikh, fermier de profession, émigre au Royaume-Uni à l’âge de 81 ans.
Il se met à la course de fond à l’âge de 88 ans, après le décès de son épouse et de l’un de ses fils, avec juste raison, de nombreuses études montrant que le sport est l’un des meilleurs anti-dépresseurs connus !
En 2000, il prend part au marathon de Londres, son premier marathon, pour le compte de BLISS, une association caritative pour les enfants prématurés.
Il termine en 6 h 54, battant ainsi de 58 minutes le précédent record du monde pour un homme de plus de 85 ans.
En cinq années, il prend part à sept marathons (ainsi que « de très nombreux semi-marathons »), dont celui de Toronto en 2003, où il établit en 5 h 40 min 1 s le record du monde pour un homme de plus de 90 ans.
Ayant atteint l’âge de 100 ans, il prend part à des courses sur plusieurs distances (du 100 mètres au 5 000 mètres), établissant en une seule journée, le 13 octobre 2011, huit records du monde pour un homme de 100 ans ou plus, et devenant le « centenaire le plus rapide de tous les temps ».
Trois jours plus tard, il participe au marathon de Toronto — son premier marathon depuis huit ans. Comme aucun homme de 100 ans ou plus n’avait terminé un marathon, il lui suffisait de terminer sa course pour établir un record du monde pour cette classe d’âge. En courant le marathon du 16 octobre 2011 en 8 h 25 min 16 s, il devient ainsi à 100 ans la personne la plus âgée à avoir couru un marathon.
Il est végétarien et ne mange que des « demi-portions » (« une assiette d’enfant »), et fait donc, comme Luigi Cornaro ou les Anciens d’Okinawa, sans le savoir, de la « restriction calorique » (les végétaux et l’absence de viandes résulte aussi en des apports très faibles en pro-oxydants et pro-inflammatoires comme le fer, l’acide arachidonique, la leucine).
Fauja est aussi dans l’engagement militant. Il s’est associé à PETA, une des associations les plus actives au monde dans la lutte contre la maltraitance animale. Il soutient aussi des associations caritatives telles la British Heart Foundation.
Le 1er Avril, Fauja aura 103 ans.
Une étude de Boston (équipe d’Aaron Baggish) montre que le marathon, même chez les personnes âgées n’est pas un facteur de risque d’infarctus ou de mort subite.
Au contraire, une équipe de l’INSERM, démontre que si les marathoniens jeunes ne progressent pratiquement pas sur 30 ans de pratique, les plus de 65 à 69 qns gagnent en moyenne 8 minutes par décennie et continuent à s’améliorer jusqu’à un âge très avancé.
Conclusion : comme à Okinawa où l’on a des professeurs de karaté nonagénaires, « keep going » !
0 commentaires