Enfants et adolescents sont considérés par l’Ordre des Médecins comme la catégorie de la population la plus à risque sur le plan sanitaire.
Intolérances alimentaires, mal-être, suicide touchant des enfants de plus en plus jeunes, conduites addictives, décrochage scolaire et sociétal…
Une initiative de 88 organisations qui se sont regroupées dans le Collectif National « Construire ensemble la politique de l’enfance » (CEPE), donne un espoir de voir avancer des initiatives efficaces.
Parmi celles qui me paraissent les plus urgentes :
– la création d’une médecine préconceptionnelle pour les futurs parents, afin d’optimiser les conditions nutritionnelles, environnementales et psychologiques dans lesquels l’enfant va apparaître
– la promotion multidimensionnelle d’un allaitement prolongé et d’un sevrage sans violence
– une formation au métier de parent, l’un des plus difficiles au monde, dès l’école
– une campagne d’assainissement radicale de l’environnement des enfants, les plus exposés à de nombreux polluants, dont les doses journalières dites « admissibles » n’ont jamais tenu compte de leur petite taille et de leur vulnérabilité
– l’intégration dans écoles et cantines de l‘éducation nutritionnelle et de l’éducation à la santé physique et psychologique
– l’initiation dans les établissements d’enseignement aux outils de gestion du stress, de communication, de gestion de conflits; comme réclamé depuis longtemps par des psychologues comme Jacques Salomé
– le renforcement de la politique de protection de l’enfance (voir l’article « Enfants maltraités : deux morts par jour »)
– une refonte de la formation des généralistes, des pédiatres, des pédopsychiatres, des psychothérapeutes pour enfants, des orthophonistes, etc…. intégrant les nouveaux outils de prévention et de traitement, dont ceux de la nutrithérapie
www.acepp.asso.fr/Fevrier-2014-Construire-ensemble
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