- apports d’énergie considérable par rapport au glucose
- fluidité membranaire des globules rouges augmente la filtrabilité érythrocytaire (résistance au froid et effet anti-ischémique)
- effet vasodilatateur
- effet anti-agrégant plaquettaire
- augmentent le HDL cholestérol (mais aussi le LDL)
- abaissent les triglycérides
- ont des effets antiarythmisants
- améliorent les synthèses de protéines musculaires chez la personne âgée (Smith, 2011)
- réduisent le risque de surpoids (calories très facilement brûlées)
- augmentent la tolérance au glucose
- effets anti-inflammatoires et anti-allergiques (prostaglandines type 3 et abaissement de la CRP)
- la fluidité membranaire augmentée potentialise toutes les fonctions des protéines membranaires (transporteurs, récepteurs…), donc la neurotransmission (développement cérébral, fonction rétinienne, mémoire, humeur, etc…)
- augmentent la durée de gestation et réduisent la prématurité et plusieurs complications de la grossesse (éclampsie, diabète gestationnel)
- améliorent la qualité du lait maternel (réducteur des risques allergiques, infectieux, de surpoids et optimisateur du développement en particulier cérébral)
- améliorent le rapport oestrogènes/progestérone
- réduisent l’hyperoestrogénie en augmentant le catabolisme de l’oestradiol (véhiculé par les HDL) – aussi en réduisant l’accumulation du tissu adipeux responsable d’une partie de sa synthèse par les aromatases
- l’effet global anti-cancer est lié à des actions multiples : réduction du surpoids, sensibilisation des cellules initiées aux attaques du système immunitaire, réduction des prostaglandines de type 2 impliquées dans la prolifération et les métastases, réduction de la production d’un facteur angiogène.
Inconvénients :
Les oméga trois rancissent et s’oxydent facilement. Plus les aliments sont cuits, plus leur teneur en oméga 3 diminue.
Ils s’oxydent aussi dans les membranes cellulaires, et doivent être associés à des antioxydants protecteurs (vitamines E et C, caroténoïdes, sélénium, polyphénols).
Le précurseur alphalinolénique a des effets indépendants des formes longues chaînes trouvées dans les poissons (EPA, DHA).
Le DHA est important pour la myélinisation des neurones et le développement cérébral. L’EPA est le précurseur des prostaglandines de type 3 et donc responsable des effets protecteurs cardiovasculaires, anti-inflammatoires et anti-allergiques.
A forte dose ils entrent en compétition avec les acides gras oméga 6 et réduisent la production d’acide gamma-linolénique, précurseur des prostaglandines de type I, aussi favorables.
A forte dose, ils augmentent le temps de saignement.
Pour en savoir plus :
Michel de Lorgeril, Patricia Salen, Le Pouvoir des Oméga Trois, AlpenSite : michel.delorgeril.info.
Swanson D, Omega-3 Fatty Acids EPA and DHA: Health Benefits Throughout Life, Adv Nutr. 2012 ; 3(1): 1–7.
Smith GI et al, Dietary omega-3 fatty acid supplementation increases the rate of muscle protein synthesis in older adults: a randomized controlled trial, Am J Clin Nutr, 2011; 93 : 402–12.
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