Suite à la question suivant de Véronique Vienne sur ma page Facebook « Pouvons nous supprimer le poisson de notre alimentation et prendre uniquement des oméga 3 d’origine végétale (huile de noix, chanvre…) ?? »
et les nombreux documentaires et articles sur la pollution qui devient insupportable dans les poissons, en particulier les poissons gras.
Réponse : L’huile de noix et l’huile de soja contiennent des oméga trois, mais sont trop riches en oméga six. L’huile de chanvre est en effet meilleure, mais peu répandue en France. L’huile de colza est comme de l’huile d’olive – mono-insaturée, avec 9% d’oméga trois, c’est une huile idéale pour l’assaisonnement (les oméga trois ne supportent pas la chaleur), à condition qu’elle soit bio et en bouteille de verre (sinon elle est aussi est très polluée y compris par des perturbateurs endocriniens). Mais c’est un peu faible en oméga trois surtout si l’on n’en avait pas consommé avant et que l’on ne mange pas de poisson.
Donc il vaudrait mieux une huile à 33% d’oméga trois. On peut soit mélanger 2/3 d’huile de lin ou de caméline (toujours bio, bouteille de verre), soit utiliser des mélanges tout faits comme l’Huile Oméga Force Trois (www.okinawaetmoi.fr).
Néanmoins, ces huiles apportent les oméga trois non transformés en EPA et DHA, et ne contiennent pas de zinc, de sélénium, de taurine, comme les poissons. Il serait donc préférable de continuer à consommer des poissons, en les choisissant bien : petits et peu pollués comme hareng, sardine, maquereau, anchois non salés en ne les agressant pas par la chaleur : crus, marinés, cuits vapeur, pochés à feu éteint…. Idéalement chaque jour 3 cuillerées à soupe d’une huile d’assaisonnement riche en oméga trois et chaque semaine au moins trois petits poissons gras.
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