Les causes de fatigue sont quasiment toujours multifactorielles : surmenage, troubles du sommeil, stress, maladie, etc…
Mais quelle que soit les causes, la restauration passe par l’optimisation de la triade calories-oxygène-magnésium-vitamines B.
L’optimisation des apports caloriques repose sur la répartition plus équilibrée des repas : petit déjeuner complet à dominante protéinée, déjeuner aux proportions protéines/glucides égales, dîner léger à dominante glucidique ainsi que sur la réduction des glucides rapides au profit des glucides lents, et des acides gras saturés et trans au profit des acides gras oméga trois (huile de colza pour assaisonner et poissons gras marinés, vapeur ou pochés – les oméga trois sont les plus faciles à brûler dans les mitochondries mais ils sont altérés par la chaleur).
L’amélioration de l’apport d’oxygène aux centrales de la production énergétique dans nos cellules, les mitochondries, peut se faire par l’aération des pièces, la respiration complète, l’activité physique, les apports en oméga trois (qui augmentent la filtrabilité érythrocytaire dans les capillaires) et l’éventuelle correction d’un déficit en fer.
Le déficit en fer ne touche que 23% des femmes ayant des règles et 5% des femmes après la ménopause (Etude Epifer). Le fer alimentaire est beaucoup mieux absorbé et toléré que le fer médicamenteux qui est pro-oxydant et pro-inflammatoire.
Les déficits en vitamines B – sont concernées principalement les vitamines B1, B2 et PP -, ne touchent qu’une minorité des patients.
Le facteur le plus commun et le plus méconnu est le déficit magnésien.
Selon les données les plus récentes 1000 calories apportent 120 mg de magnésium.
La moyenne de l’apport calorique chez la femme étant de 1700 calories, elle en reçoit 204 mg et l’homme (sur une base de 2200 calories) 264 au lieu des recommandations qui ont été fixées pour l’Europe à 375 mg et pour les Etats-Unis à 420 mg par jour.
Les apports magnésiens par l’alimentation sont donc quotidiennement trop courts de 100 à 220 mg.
Nous verrons que s’ajoute à ce manque d’apport un phénomène de surutilisation par le stress qui augmente l’excrétion urinaire du magnésium.
Le déficit en magnésium touche donc l’ensemble de la population de façon plus ou moins intense.
Sur le plan de la physiopathologie moléculaire, la première cause de fatigue est le déficit en magnésium.
La priorité, pour lutter contre les fatigues de tous ordres, est donc de prescrire une cure correctrice des déficits en magnésium.
Elle doit être associée aux consignes d’optimisation des apports caloriques et en oxygène. Dans certains cas, par exemple de tension pulsionnelle élevée, (dysfonction sérotoninergique) elle est complétée par une cure correctrice de déficits en vitamines B, et plus rarement, en cas d’objectivation par les analyses d’un manque de fer, à des conseils d’augmentation d’aliments riches en fer comme les viandes rouges et le foie.
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